Si les races de chevaux de trait ont disparu progressivement des campagnes depuis la mécanisation de l’agriculture, on rencontre encore au village de Mollégès des hommes qui parlent des joies du labour, au quotidien avec leur complice, qui, chaque jour, leur apprend l’humilité et une autre relation au temps, à vitesse de cheval. Avec pour fil conducteur le lien qui unit l’homme et le cheval, je me suis intéressée aux paysages agraires traversés (bocages, laurons, anciens paluds asséchés et abandonnés suite à la crise agricole) et à la survivance de gestes et de rites anciens qui impliquent notre relation au vivant.